Conseil du moment bovin : Les parasites d’été

 

Il y a ceux qu’on voit : les parasites externes
Il y a ceux qu’on ne voit pas : les parasites internes
Tous sont redoutables … et redoutés

Les parasites externes (mouches, taons, culicoïdes, tiques, teignes et gales)

Ils ont une action directe mais aussi indirecte en véhiculant les maladies vectorielles.

Les mouches et les culicoïdes sont des vecteurs biologiques d’agents divers : virus (FCO), bactéries (listeria, moraxella des kératites), protozoaires, helminthes (strongyloïdes).

Les tiques transmettent des protozoaires (piroplasmose) et des bactéries (ehrlichiose et fièvre q responsables d’avortement).

Les taons peuvent jouer un rôle dans la Besnoïtose.

Les parasites internes (coccidiose, strongles digestifs, strongles respiratoires, paramphistome)

La fréquence des événements climatiques anormaux marquée par le temps chaud et humide que nous connaissons leur donne une occasion de se multiplier dangereusement.

Les coproscopies pratiquées montrent une infestation massive des strongles digestifs et respiratoires. Qui dit strongles respiratoires dit bronchite vermineuse avec son cortège de toux, chute de production, amaigrissement.

Il est impératif de traiter les strongles à cette époque de l’année. On ciblera les jeunes d’avant 3 ans en ne laissant pas de côté les primipares qui sont les plus vulnérables. En traitant les vaches adultes avant les vêlages d’automne on se mettra à l’abri d’une baisse de l’état général des animaux.

Pour les paramphistomes, un traitement est indispensable 1 mois avant la mise à la reproduction des génisses de 2 ans et recommandé, pour les vaches laitières qui pâturent au moment du tarissement.

… et n’oubliez pas Vendée Pédalo le samedi 7 juillet après midi à l’étang des Morineaux

Initiative imaginée par nos jeunes éleveurs de Saint Mesmin et parrainée par notre ancienne assistante Juliette Pêtrès (navigatrice de la Route du Rhum). Elle viendra vous donner des conseils … de navigation.